Ikebukuro

le regard ne peut pas se reposer quand vous marchez dans les rues. Des affiches immenses couvrent les murs de haut en bas, collées, suspendues aux façades. Les restaurants font profusion de teintures, pancartes, pour présenter leurs menus avec photos des plats.
Lumières, couleurs, puissantes,  à profusion le soir comme pour faire vivant et joyeux. 
 Les passants  vaquent à leurs occupations, destinations, indifférents et pressés.  Nombreux à  manger seul dans des petites échoppes, quelques tables accrochées au comptoir derrière lequel la nourriture est préparée. Ce fut notre choix d'hier soir dîner rapide, simple et bon, produit frais.  riz légumes et tofou pour Stanislas et moi boulettes variées à la vapeur.  environ 10 euros pour 2.
Des jeunes filles ont adopté la mode "retro" il doit y avoir un nom. Petites robes dentelles, volants, mélange des deux, vichy, manteau peluche, sacs toujours grands et fabriqués maison. Elles s'habillent de tenues uniques et si possible excentriques (pour mon regard de française loin de l'adolescence !).. Portent de grosses et hautes chaussures  renforcées dans lesquelles leurs mollets,  ressemblent à des petits bâtons, ce qui accentue l'impression de fragilité de leur silhouette. 
 Premières impressions alors que j'étais en mode grand décalage horaire. 

Les jeunes gars osent des coupes de cheveux à la manga et le noir pour de longs manteaux aux coupes improbables.  garçons? filles? cette question du genre face aux adolescents est beaucoup plus fréquente qu'en France. Ici ces jeunes  semblent se fondre dans le paysage urbain de manière familière, naturelle. 
Mardi exploration d'un autre quartier et visite d'une galerie art et objet.

 

 

 

 

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